Aujourd’hui c’est URBEX, et pas n’importe quel urbex !
Il s’agit là d’un spot très peu connu, une usine ayant tourné plusieurs siècles, jusque dans les années 2010 où la dernière partie en activité à cessé tout fonctionnement.
Si je découvre ce spot d’urbex, c’est grâce à ma chère femme qui a grandi non loin d’ici et qui connait bien les lieux.
Nous sommes quelque part dans le sud de la France, mais je ne m’étalerai pas sur les détails, le bâtiment mérite sa part de discrétion. je peux simplement vous dire qu’on parle d’une usine, fermée il y a quelque paires d’année et bien connu des locaux. Au cours de son existence, son activité a changé plusieurs fois, passant d’une activité de papeterie, à des activités de moulins à blé puis de moulin à blanchir les toiles et enfin de fabrication de poudre de garance (Une teinture rouge obtenue à partir des racines de garance).
Un pied de houblon a envahi une partie de ce bâtiment, laissant presque imaginer que nous nous trouvons dans une ancienne brasserie. Mais pourtant…
Ces quelques photos peinent à restituer l’immensité des lieux, tant en hauteur qu’en surface, le nombre de bâtiment mitoyens les uns des autres est énorme. Le nombre d’étages et de sous-sol l’est autant, bien que certains planchers soient plus que vétustes, laissant transparaitre le danger ainsi que la lumière qui réussi à passer au travers. Nous le rappelerons jamais assez: l’Urbex est une pratique dangereuse et la prudence est de mise dans ce genre d’exploration.
Dans certain entrepôts, on distingue un état de détérioration plus qu’avancé. A chaque coup de vent, des bruits métalliques retentissent dans tout les bâtiments. Des stores et des éléments de toitures sont suspendus, maintenus en l’air par d’autres parties métalliques résistant un peu plus aux rouages du temps.
Dans ces entrepôts, l’ambiance y est très industrielle et la nature est en train de reprendre ses droits.
Du matériel informatique « Old School » nous ramène directement dans les années 90, à l’époque où une partie du bâtiment était toujours en fonctionnement.
Le Street art est assez peu présent dans ce bâtiment, bien qu’on trouve quelques tags et graffs, voire quelques inscriptions effrayantes…
Un cours d’eau traverse le bâtiment, et servait, probablement, à alimenter le bâtiment en énergie mécanique (Les premières traces du bâtiment étant bien antérieure à la démocratisation de l’énergie électrique).
Dans ce bâtiment, l’histoire ancienne et l’histoire moderne se mélange de part l’architecture des entrepôts et des installations. En effet, on y retrouve du bardage métallique moderne aux voutes en pierre typiques du 19eme siècle.
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