Le Mas aux voutes

Vous aimez les voutes ? Alors vous êtes au bon endroit ! Aujourd’hui nous nous retrouvons pour une petite balade automnale en plein milieu des garrigues héraultaises. Un lieux tellement isolé qui contraste avec l’ambiance morose et grisâtre d’une ville confinée.

L’exploration du jour concerne un bâtiment, ou plutôt ce qu’il en reste, construit il y a plusieurs siècles, et très peu habité. Pour faire simple, ce lieu a plus longtemps existé désert qu’occupé, à l’exception d’un partie faisant office de bergerie et d’une autre servant d’abri pour les bergers probablement.

C’est après plusieurs kilomètres de traversée de garrigue que nous sommes accueillis par la belle grille de fer de l’entrée du mas.

L’entrée du mas fortifié

Après avoir contourné cette entrée, nous nous retrouvons face aux corps de bâtiment, ou plutôt ce qu’il en reste…
Les toitures n’ont bien évidemment pas tenu le temps, ni même les principaux planchers, mais nous pouvons tout de même admirer de somptueux murs en pierre qui se dressent devant nous, et surtout, de magnifiques voutes ou caves voutées très bien conservées, et en nombre !

Il reste encore des escaliers permettant d’accéder à un trou, résultat d’un plancher effondré.

Les voutes que vous pouvez voir sur ces images ne sont pas d’origine mais ont été reconstruites au cours de la vie de ce bâtiment.

Certaines parties du bâtiments sont conservées à merveille, à l’image de ces pièces voutés où l’on s’imaginerait presque installer un salon, et surtout une isolation.

La légende raconte qu’un trésor se trouvait dans ce mas, caché dans l’une des nombreuses cavités qu’abrite ce plateau karstique. Toujours selon la légende, le butin aurait été trouvé par un espagnol dans les années 30, après avoir fouillé pendant des mois, ce dernier disparu du jour au lendemain.

Peut être que le trésor se trouvait au fond de ce trou das la cours du mas

Après avoir rêvé de trésors et de pièces d’or, nous nous rappelons que la véritable richesse que l’on recherche est l’ambiance que ces lieux abandonnés dégagent. Et le reste de notre visite ne va vraiment pas nous décevoir.

Il nous reste à explorer les parties les mieux conservées, à l’image de cette porte qui, une fois ouverte, nous dévoiles deux pièces pleinement dans leur jus, où les témoignages du passé sont légions.

Est ce un crane de chien ?

Avant de nous rendre au dernier coin de la ruine possédant un toit, nous sommes interpellé par cette tour que nous n’avions pas vu lors de notre premier passage.(Sans doute bien trop pressé d’aller explorer).

Le colombier

A l’intérieur nous découvrons qu’il s’agit là d’un pigeonnier, ou colombier, immense…

Il y a de quoi en mettre des oiseaux là dedans !

Enfin, peut être le plus impressionnant pour cette fin de visite, la bergerie ! Le bâtiment est énorme, les voutes magnifiques !
Le toit effondrée sur une petite partie de l’édifice laisse la lumière pénétrer aux travers des allées, aucun doute, on pouvait en rentrer des bêtes là aussi !

Après cette magnifique exploration, et ce sentiment d’être seul dans la nature, il est temps pour nous de dire au revoir aux milles et une voutes que nous avons croisé en ces lieux. Il est temps de rendre à ces ruines la solitude et l’isolement qui leur sont si caractéristiques.

Le jour va bientôt se coucher, l’humidité se lève, et nous refermons portes et portails derrières nous, entamant notre marche de retour à travers l’immensité des garrigues.

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