Le Pont Van Gogh

Un samedi ensoleillé, lors d’une visite en Camargue, dans la région arlésienne, un panneau nous indique la présence du fameux pont Van Gogh par dessus le canal d’Arles à Bouc inauguré en 1834 (ou 1837 selon les sources) et construit sur les vestiges d’un ancien canal gallo-romain.

Pour les moins connaisseurs, Van Gogh était un célèbre peintre hollandais, notamment connu pour son tableau représentant des tournesols ou bien son autoportrait, et ayant vécu une partie de sa vie en Provence.

Si le pont porte donc son nom, c’est parce que le peintre en a fait une représentation en 1888.

Alors partons découvrir ce pont si emblématique.

C’est un pont basculant à double levis inauguré en 1837, avec une dizaine de ponts similaires le long du canal.

Les vestiges de l’écluse de Montcalde

Il est détruit en 1926, comme la plupart de ses confrères, pour être remplacé par un pont en arc en béton armé, bien plus moderne pour l’époque. Un pont que l’on dénomma « pont Réginel » et se trouvant plus nord du canal.

Historiquement, il s’appelle pont de Langlois, du nom du fonctionnaire chargé de son ouverture et de sa surveillance. Le nom est vite de venu pont de l’Anglais pour Vincent Van Gogh qui n’arrivait pas à entendre pas la différence.

Au cours de l’occupation, tous les ponts du canal sont détruits à l’exception de celui de Fos sur Mer, qui a du être démonté pour des travaux de voierie à la fin des années 50.

C’est alors que la ville d’Arles en fait l’acquisition et le fait installer en 1962 à quelques mètres de l’emplacement original du pont initial, pour sauvegarder ce patrimoine architectural, historique et culturel de Provence et reproduire le cadre paysager vu par Van Gogh il y a plus d’un siècle.

A côté du pont se trouve la maison pontière, construite au 19e siècle et historiquement habitée par la personne en charge de l’écluse de Montcalde.

La Maison pontière
Elle est en bien plus mauvais état que le pont

Les piles du pont, les façades et toitures de la maison pontière sont classées au titre des monuments historiques français en 1988, une belle finalité pour un pont qui aura survécu là où tous ses acolytes ont trépassés.

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